neuroprotection

La protection de la rétine et du nerf optique semble non seulement recommandée en cas de dégénérescence maculaire, mais aussi pour les patients atteints du syndrome de Wagner. iCaps, produit par Alcon, protège la macula de l’œil et probablement aussi le nerf optique. Les baies de Goji (Lycium Tibeticum) sont aussi un bon produit. Il suffit d’en consommer 15 grammes par jour. Ce sont les additifs alimentaires qui contiennent le taux le plus élevé d’antioxydants. Pour plus d’informations lire gojiwolfberry.pdf

sécheresse oculaire

Les personnes qui utilisent des gouttes oculaires (en grandes quantités, en cas de glaucome, par exemple) ont souvent tendance à avoir les yeux secs. Il leur est prescrit à cet effet des ‘larmes artificielles’ par leur ophtalmologiste. Les graines de lin constituent une alternative (peu coûteuse). Les ophtalmologistes du Centre du Glaucome du Wills Eye Hospital de Philadelphia, aux Etats-Unis, qui est l’un des meilleurs hôpitaux des yeux du monde, conseillent de consommer des graines de lin. Ils estiment que cela permet d’obtenir des résultats dans 80% des cas. La dose recommandée est de 10 grammes par jour, dans du yaourt ou du muesli, ou dans du pain préparé à la maison. Pour plus d’informations lire:

lampes

Les personnes atteintes du syndrome de Wagner ont dans la plupart des cas une sensibilité à la lumière réduite et un besoin accru de contraste. Les lampes PL ‘lumière du jour’ offrent dans ce cas une solution. Elles sont en vente dans les magasins spécialisés.

Les lentilles de contact améliorent aussi les contrastes. Renseignez-vous auprès d’un bon spécialiste en lentilles de contact.

cristallin

L’extraction de la cataracte et l’implantation d’un cristallin artificiel se déroulent de la même façon que pour une population normale. Il faut cependant que ces interventions soient effectuées par un ophtalmologiste expérimenté, étant donné les complications que peuvent entraîner les anomalies du corps vitré et le risque de décollement de la rétine.

Une complication assez fréquente est l’apparition d’une membrane épirétinienne (c'est-à-dire une membrane qui se forme à la surface de la partie centrale de la rétine). Si cela nuit à l’acuité visuelle, ou si cela entraîne une traction de la rétine avec risque de déchirure, il est possible d’enlever cette membrane en procédant à une vitrectomie (voir ci-dessous).

rétine

Lorsqu’il n’y a pas de liquide sous la rétine, les fissures rétiniennes peuvent être traitées au laser ou par cryocoagulation (application de froid).

Ces interventions ont pour effet de fixer la zone entourant la fissure sur la couche sous-jacente, et d’empêcher ainsi l’aggravation de la fissure et l’accumulation de liquide sous la rétine.

En cas de décollement de la rétine, c’est-à-dire lorsque la rétine se détache de la couche sous-jacente, il faut avoir recours à la chirurgie. L’intervention peut consister à poser une bande de matériel synthétique autour de l’œil (cerclage) et/ou à procéder à une vitrectomie. Dans ce dernier cas, on retire le corps vitré et on obture les fissures. Le corps vitré est remplacé par du gaz ou de l’huile. Le gaz disparaît de lui-même; l’huile doit être retirée à une date ultérieure. Le globe oculaire est rempli d’humeur aqueuse sécrétée dans la partie antérieure de l’œil.

prophylaxie (prévention)

La coagulation au laser permet d’éviter la fissuration de parties faibles (dégénérescence en palissade principalement à la périphérie) et le décollement de la rétine.

Dans certains cas, le cerclage permet de réduire la pression qui s’exerce sur la rétine.

techniques opératoires

Lors des opérations des yeux, la conjonctive est abîmée. Etant donné qu’il n’est pas improbable que plusieurs opérations soient nécessaires au cours de la vie de patients atteints du syndrome de Wagner, il est prudent de recourir à une technique opératoire épargnant la conjonctive. D’autres caractéristiques présentées par ces patients imposent plus ou moins le choix de certaines techniques opératoires.